Sommaire mars-avril-mai 2020

en espagnol

Sommaire du confinement : plus de critiques de livres (9) que d’expositions (4).

2 mars   : Poser des questions sur la figure de l’artiste
4 mars   : Notre monde brûle : comment résister ?
6 mars   : Création et destruction, couple et girafe (Alberto Giacometti)
8 mars   : Lumumba dans l’art : hagiographie ou distance ?
10 mars : Le soleil noir de la mélancolie (Femmes photographes d’Amérique Latine)
17 mars : Als ich can (van Eyck)
21 mars : Dorothea Lange et les mots
26 mars : Van Gogh et l’Allemagne
10 avril  : Albrecht Dürer à l’Albertina
25 avril  : Le Triomphe de la Photographie ?
5 mai     : Photographe et philosophe, Jean-Jacques Gonzales entre le réel et l’image
24 mai   : Anne Brigman, une icône féministe ?
26 mai   : Les faces effacées de Julian Opie

 

Et encore un livre (sur un sujet bien particulier) :
L’universitaire américaine Penny Howell Jolly analyse une quinzaine de tableaux peints entre 1432 et 1535 par des artistes nord-européens (surtout flamands : Rogier van der Weyden, Joos van Cleve, Quentin Massys) représentant Marie-Madeleine, seule ou dans une scène de groupe. À partir d’un élément de son habit, des lacets à demi délacés, elle en déduit, au terme d’une analyse extrêmement bien documentée et érudite, qu’un tel vêtement dénote la grossesse, qui, dans le cas de Marie-Madeleine, n’est bien entedu que spirituelle (non, rien à voir avec le Da Vinci Code !). Mettant l’accent sur l’ambivalence entre pécheuse et sainte, elle analyse en même temps les représentations de la Madeleine jouant du luth, lisant, ou en pénitente nue. Un théme un peu étrange et une recherche remarquable.
Picturing the « Pregnant » Magdalene in Northern Art, 1430-1550. Addressing and Undressing the Sinner-Saint, Routlege 2016 [2014], 258 pages, 20 illustrations en couleur, 55 illustrations en noir et blanc, dans la collection « Women and Gender in the Early Modern World ».

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